2) La perception du froid.

Dans cette partie de notre travail, nous allons parler de l’homme en général : en effet, qu’il soit Inuit ou non, il captera le froid de la même manière.
L’homme doit se défendre et contrôler le froid lorsqu’il y est exposé. Mais, tout d’abord, le corps doit capter les changements de températures pour pouvoir y remédier : c’est le rôle des thermorécepteurs. Il en existe deux types : les thermorécepteurs périphériques et les thermorécepteurs centraux.

  1. Les thermorécepteurs périphériques :
Les thermorécepteurs périphériques sont des neurones sensitifs. Il y en existe deux sortes : ceux sensibles au chaud et ceux qui, au contraire, sont sensibles au froid. Ces thermorécepteurs, situés dans le derme, sont au nombre de 200 000 dans notre organisme. Ils sont capables de détecter une baisse (et une hausse) de la température, au niveau de la peau principalement, mais également dans des structures cérébrales telles que l’hypothalamus. Lorsqu’ils ont capté une variation de la température, ces thermorécepteurs vont l’indiquer à l’organisme et au cerveau qui prendra des mesures (que nous expliquerons plus bas) pour réagir, et lutter, contre cette baisse de température.
  1. Les thermorécepteurs centraux :
Il y a d’autres récepteurs dans l’organisme capables de capter le froid : les récepteurs centraux, qui, au contraire des thermorécepteurs périphériques, se situent dans la partie interne du corps (comme par exemple au niveau abdominal, de la moelle épinière et de l’hypothalamus). Ils sont sensibles à la température du sang.

Après avoir vu comment l’Homme capte le froid, nous allons voir comment il réagit face à cette variation de la température.